Interview Francoise Cambayrac (1ère partie)

Publié le par ecosophia


1-Bonjour Mme Cambayrac, pourriez-vous nous indiquer quelles ont été vos motivations pour écrire cet ouvrage?

 

  J'avais perdu tout espoir de retrouver un jour la santé, puisque les médecins m'affirmaient que je n'avais rien :

- Rien aux examens médicaux classiques et habituels.

- Rien qui  soit visible, puisqu’au contraire, on me trouve plutôt bonne mine

- Pas de diagnostic.
- Rien .. Je n'avais rien ...

- On me fait comprendre que c’est « psy »

Pourtant depuis 10 ans, j’ai mal partout, je perds la mémoire, ne trouve plus mes mots, m’essouffle au moindre effort, alors que je suis plutôt sportive, subis des spasmes musculaires incessants, parfois mes membres bougent tout seuls, des vertiges m’empêchent de vivre une vie normale, l’intérieur de ma bouche me brûle et  j’ai des aphtes fréquents très douloureux, j’éprouve une énorme fatigue que rien ne justifie, car précisément je ne fais pas grand-chose.

  Je ne crois donc plus à rien lorsque le Dr Melet s’intéresse à moi, me parle d’intoxication au mercure des plombages dentaires, m’explique comment ces poisons envahissent l’organisme pour en perturber le fonctionnement et nous rendre malades.

  A mon grand étonnement, les tests aux métaux lourds (mercure, étain, argent, cuivre)  qu’il me propose reviennent  positifs, et le traitement du Dr Melet se révèle efficace. Je suis stupéfaite !

  A sa disparition tragique en août 2005, ma santé retrouvée, je ne peux garder pour moi, ce qu’il m’a appris. C’est trop énorme ! J’éprouve le besoin citoyen, et le devoir moral  de l’écrire noir sur blanc. Il faut que cela se sache ! Il y a tant de malades qui errent sans solution, psychiatrisés le plus souvent, alors que le problème vient de leur bouche et que le traitement existe pour nettoyer le corps de ces métaux toxiques.

   Le soir après mon travail et ma vie de famille déjà bien remplie, je transcris tout ce qu’il m’a expliqué.  Quelques pages suffiront me disais-je.

  Mais lorsque je mets le point final .. Il y en a 350 !

  Je suis la première surprise. Je n’avais pas pris conscience qu’il m’avait tant appris. Et puis ..  j’étais allée chercher dans les publications médicales pour vérifier point par point tout ce que j’avançais, car même à moi, beaucoup de choses me paraissaient tellement incroyables.  

 

 

 

2- L'intoxication "chronique" au mercure que vous dénoncez n'est pas reconnue par la "médecine conventionnelle". Pourquoi ? Quels sont les principaux symptômes de cette intoxication et comment la "médecine" traite ces malades ?

 

   L’intoxication chronique au mercure, c'est-à-dire sur une longue  durée de 10, 20 ou 30 ans, n’est non seulement pas reconnue, mais surtout, elle est complètement INCONNUE. La plupart des médecins croient qu’il n’y a plus de mercure dans les plombages depuis longtemps, ils sont complètement désinformés. Quant aux dentistes, ils sont abreuvés de messages rassurants émanant de la presse dentaire, financée par les fabricants d’amalgames au mercure. Pourtant ce sont eux les 1ères victimes, car ils manipulent du mercure toute la journée et sont très exposés à ces vapeurs hautement toxiques inodores et incolores. Leur santé est en général très mauvaise. Ils souffrent de toutes sortes de maux dont ils ignorent l’origine et qu’ils mettent à tort, sur le compte du stress.

   Et puis notre corps médical ne reçoit aucune formation concernant cette toxicité, et ne connaît pas les outils diagnostiques permettant de mettre en évidence cette intoxication. ( Ces outils et les symptômes de l’intoxication chronique au mercure, sont listés avec précision dans « Vérités sur les maladies émergentes » )

  Devant un tableau clinique que le médecin ne connaît pas, des investigations classiques ne montrant rien, et des malades qui ne guérissent pas, quoi qu’on leur donne, rendu impuissant, il n’a d’autres solutions que de conclure que c’est « dans la tête » …

  

   3- Pourquoi les autorités compétentes ne prennent-elles pas des mesures de prévention adéquates et n'interdisent-elles pas les amalgames dentaires à base de mercure puisqu'il existe des alternatives à cette matière?

 

  Les amalgames aux métaux lourds sont très appréciés des dentistes car ils sont faciles à utiliser, rapides à mettre en œuvre, et ne demandent pas de grande compétence. Cela permet aux dentistes de traiter davantage de monde dans une journée.

  Très appréciés aussi des caisses d’assurance maladie, car ils sont économiques, ne coûtant pas cher à rembourser.

   Alors que la Norvège interdit l’utilisation du mercure depuis janvier 2008, et que de nombreux pays concluent à sa dangerosité en les déclarant inaptes aux soins dentaires, nos autorités sanitaires françaises elles, au contraire cherchent à rassurer l’opinion, craignant peut-être d’avouer qu’on s’est trompé.


La suite .... l'année prochaine.....
En attendant le site : http://francoise-cambayrac.org/

Publié dans santé

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