Le système socio-économique de l'écologie politique (1/2)

Publié le par ecosophia


Les médias s'interrogent sur le système socio-économique qui correspondrait aux idées de la simplicité volontaire.
Pour apporter une réponse à cette question, il semble nécessaire dans un premier temps de qualifier notre système actuel. On ne peut se contenter d'utiliser les termes de capitalisme ou de capitalisme financier, insuffisants pour en donner une image précise.
Il y a, il me semble, 4 qualificatifs que l'on se doit d'analyser.
Ainsi, notre système actuel est une économie :

CAPITALISTE FINANCIERE LIBERALE ET PRODUCTIVISTE.


CAPITALISTE :
Je limite, ici, ce sens à celui marxiste. Par conséquent, un système capitaliste est un système où les moyens de production sont détenus par la sphère privée. Dans nos sociétés modernes, les entreprises appartiennent à des individus privés. L'alternative est, dès lors, le communisme avec la détention publique, par l'Etat des moyens de production.

L'écologie politique et les objecteurs de croissance sont pour un capitalisme limité où certains secteurs de l'économie sont nationalisés comme le transport, l'énergie ou l'éducation.


FINANCIERE :
C'est le principal aspect du système qui a été critiqué avec la crise économique actuelle. La sphère financière va créer des produits dérivés à but spéculatif qui vont engendrer une dichotomie profonde entre l'économie réelle et l'économie financière "fictive". Pour exemple, la valeur de l'ensemble des actions ne va plus représenter (du fait principalement de la spéculation) la valeur réelle de l'entreprise.
D'autre part, l'"anonymie" de l'actionnaire contribue fortement à la modification de la répartion de la richesse entre le capital et le travail, au détriment notable de celui-ci.

Le système financier alternatif doit renier en grande partie l'instrumentalisation et prohiber la spéculation. Pour exemple, les salariés contestent le fait d'être licenciés alors que leurs entreprises font des bénéfices; dans le même temps il exige que leurs placements financiers soient très rentables (PEA, assurances vie, actions). Ils sont, paradoxalement, les victimes et leurs propres bourreaux!!

Les précurseurs de la simplicité volontaire sont pour une sphère financière régulée, encadrée et désinstrumentalisée : suppression des PEA, des SICAV, taxation plus importante des plus values mobilières, ....


A suivre ....

Sylvain,
Membre Ecosophia

Publié dans simplicité volontaire

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